РоберДеснос 📚Про него я уже писала, он мне очень нравится.Честный, храбрый.⠀Сегодня слушала интервью сAuteurs français ► XXe siècle ► vous êtes iciAuteurs françaisRobert Desnos1900 – 1945Sommaire La jeunesse parisienne Les premiers écrits d’après-guerre Le Surréalisme est à l’ordre du jour et Desnos est son prophète » Une poésie influencée par les deux sœurs parallèles du ciel et de l’Océan » Une exclusion déterminante Desnos résistant Ce cœur qui haïssait la guerre… » Bibliographie Citations choisies Robert Desnos, né le 4 juillet 1900 à Paris et mort du typhus le 8 juin 1945, est écrivain et poète jeunesse parisienneNé le 4 juillet 1900 dans le XIème arrondissement de Paris, Robert Desnos a grandi dans la capitale et il est élevé dans un milieu petit-bourgeois. Les charmes pittoresques du quartier populaire des Halles, dans lequel s’installa quelque temps sa famille, marquent profondément la mémoire du futur poète, nourrie d’images insolites et chatoyantes enseignes de magasins, articles et marchands insolites, couvertures et suppléments des journaux illustrés. À l’école, Robert Desnos s’ennuie. Il se plonge dans des lectures en marge de l’école et lit les œuvres de Victor Hugo ou de Charles Baudelaire en parallèle avec les romans policiers d’Émile Gaboriau ou les romans-feuilletons d’Eugène Sue. Le jeune Robert Desnos s’intéresse en effet à la culture populaire les héros des feuilletons littéraires Nick Carter ; Fantômas ; Buffalo Bill ou les évènements qui défraient la chronique de ce début de siècle la bande à Bonnot » retiennent particulièrement son attention. L’imagerie moderne et la littérature qui imprègnent le monde imaginaire de son enfance l’incitent à mettre fin à ses études après l’obtention de son brevet élémentaire en 1916. Refusant de poursuivre une carrière dans le commerce, à laquelle le destine son père, il ambitionne de devenir poète. Quittant le foyer familial dès l’âge de seize ans, il travaille alors comme commis dans une droguerie et se forge une solide culture autodidacte qu’il assume Je ne suis pas philosophe, je ne suis pas métaphysicien… Et j’aime le vin pur ».Les premiers écrits d’après-guerreC’est à partir de 1918, dans la revue à tendance socialiste, La Tribune des jeunes, qu’il commence à publier ses premiers poèmes et à fréquenter des anti-conformistes. Peu à peu introduit dans les milieux littéraires d’avant-garde, il se lie d’amitié avec le journaliste Henri Jeanson, la militante anarchiste Rirette Maîtrejean ou bien encore l’écrivain Armand Salacrou. L’année 1919 est marquée par la publication de ses poèmes Prospectus, Le fard des Argonautes et L’ode à Coco dans la revue avant-gardiste Le Trait d’union. La même année, il devient secrétaire du journaliste Jean de Bonnefon puis responsable de sa maison d’édition. Grâce au soutien du poète Louis de Gonzague Frick, il a accès à diverses revues Lutetia, Dits modernes. C’est à cette époque qu’il rencontre Benjamin Péret et Roger Vitrac. Il découvre aussi le mouvement Dada, courant de contestation culturelle alors en plein essor, qui prône la remise en cause ludique de toutes les conventions idéologiques et politiques. Mais en 1920, le service militaire interrompt pour deux ans ses rencontres insolites. À son retour à Paris en 1922, le mouvement Dada s’essouffle et André Breton, l’initiateur du mouvement surréaliste, lance une nouvelle aventure en publiant Lâchez tout dansla revue Littérature. C’est par l’intermédiaire de Benjamin Péret que Robert Desnos rencontre André Breton et s’intègre au groupe de la revue Littérature, dont font partie Louis Aragon, Paul Éluard ou René Crevel. Le Surréalisme est à l’ordre du jour et Desnos est son prophète »Cette affirmation d’André Breton, publiée dans le Journal littéraire en 1924, de en dit long sur l’éclatante participation de Desnos aux expérimentations du groupe surréaliste. Celui-ci s’impose en effet par son exceptionnelle faculté à expérimenter les limites du langage à travers l’écriture automatique, les sommeils hypnotiques, les récits de rêves ou de fantasmes. Ces expériences sont autant d’occasions pour lui d’explorer, selon sa propre formule, les espaces du sommeil ». Lors des séances de sommeil organisées par les membres du groupe surréaliste, Desnos répond aux questions des assistants, esquisse des dessins, amorce des poèmes. De fait, André Breton le présente comme celui qui parle surréaliste à volonté » dans le Manifeste du surréalisme 1924. Parallèlement à ces expériences insolites, Desnos prend part aux diverses manifestations du groupe il signe les déclarations et écrit régulièrement dans la célèbre revue La Révolution surréaliste. Pour vivre, il travaille comme comptable des publications médicales de la Librairie Baillère, courtier de publicité pour un annuaire industriel ou caissier du journal Paris-Soir. Son premier recueil narratif, Deuil pour deuil, paraît en 1924. À partir de 1925, grâce à ses amitiés dans le milieu du journalisme, il devient journaliste à Paris-Soir, puis aux journaux Le Soir et Paris-Matinal. Ces dernières activités journalistiques ainsi que la rédaction de chroniques cinématographiques et de scénarios de cinéma le rendent moins assidu aux réunions surréalistes. En 1927, alors que Breton, Aragon, Éluard et Péret défendent leur engagement politique au parti communiste, Desnos soutient que l’activité du groupe est incompatible avec une action militante à ce parti. Ce premier désaccord présage la rupture progressive avec le groupe poésie influencée par les deux sœurs parallèles du ciel et de l’Océan »Cette formule extraite du poème Siramour illustre l’importance majeure de deux rencontres féminines dans la vie de Desnos. Au début des années 1920, il tombe profondément amoureux de la chanteuse de music-hall Yvonne George, qu’il représente à travers le symbole poétique de l’étoile. Son ami Théodore Fraenkel rend compte de l’envers malheureux de cette passion inspiratrice Son amour pour Yvonne George fut violent, douloureux, inlassablement attentif. Il ne fut jamais partagé ». De ce désespoir amoureux naissent les poèmes Á la mystérieuse puis L’étoile de mer. Ce dernier sert de motif à un court métrage réalisé par Man Ray en 1928. La publication de La Liberté ou l’amour en 1927 provoque un scandale et entraîne un procès le tribunal correctionnel de la Seine supprime l’épisode licencieux du Club des buveurs de la mort prématurée d’Yvonne George en 1930, Desnos gagne le cœur de Lucie Badoud, surnommée Youki par le peintre japonais Foujita dont elle fut la maîtresse et la muse. Youki Foujita trouve sa figuration poétique dans l’image de la sirène à laquelle répond celle de l’hippocampe pour le poète. Le poème Siramour marque ce renouveau dans la vie amoureuse de Desnos, qui passe symboliquement de l’amour d’une étoile – figure intangible et disparue – à celui d’une sirène vivante et charnelle. Il écrit pour Youki des poèmes-chansons recueillis dans Le livre des secrets et Les nuits blanches. Mais la vie du couple est matériellement difficile pour subsister, Desnos fait de la gérance d’immeubles, écrit pour l’Agence Littéraire Internationale et fait quelques conférences à exclusion déterminanteLes poèmes influencés par la culture populaire que Robert Desnos écrit à la fin des années 1920 ainsi que son activité journalistique sont vivement attaqués par André Breton. Les liens tendus avec le groupe surréaliste se rompent définitivement en 1930, peu après la publication du Second Manifeste du surréalisme dans lequel Breton reproche à Desnos sa grande complaisance envers soi-même ». Cette année-là, Desnos publie l’ensemble de ses poèmes publiés en revue de 1919 à 1929 dans le recueil Corps et biens. Grâce à Paul Deharme, avec qui il réalise l’émission de radio à succès, La grande complainte de Fantomas, Desnos s’engage dans une carrière radiophonique et délaisse petit à petit la presse écrite. Cette activité le passionne au point de vouloir ériger une culture et un art radiophoniques. Il se consacre parallèlement à la musique en écrivant des chansons de variété, des lyrics de films et des cantates ainsi qu’au cinéma en rédigeant des projets de films, des commentaires de documentaires cinématographiques et des résistant Ce cœur qui haïssait la guerre… »Alarmé par la montée du fascisme en Europe, son engagement politique ne cesse de croître dans les années 1930. C’est ainsi qu’il adhère au Front populaire et aux mouvements d’intellectuels antifascistes, comme l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires ou le Comité de vigilance des Intellectuels antifascistes. Tout au long des années 1930, Desnos s’engage clairement contre le fascisme et l’antisémitisme. Profondément marqué par la guerre civile qui se joue en Espagne de 1936 en 1939, il renonce petit à petit à ses positions pacifistes. Selon lui, la guerre est inévitable et la France doit s’y préparer tant physiquement que moralement. Ainsi, lorsque la guerre éclate le 3 septembre 1939, Desnos est mobilisé et son régiment est envoyé en Lorraine. Malgré la débâcle de juin 1940 et l’occupation de Paris, Desnos ne se décourage pas et devient résistant. Après l’arrestation d’Henri Jeanson et malgré la censure allemande à laquelle est soumis le quotidien Aujourd’hui, Desnos ruse et publie des articles de littérature qui encouragent à lutter pour la liberté. Les années 1940 sont marquées par les activités clandestines du poète. Dès juillet 1942, il devient un membre actif du réseau Agirauquel il transmet des informations confidentielles parvenues au quotidien Aujourd’hui. Parallèlement, il fabrique de faux papiers pour les Juifs et les résistants. Durant cette période, il publie des poèmes dans des revues clandestines sous son nom ou sous le masque de pseudonymes. Il rassemble ses derniers poèmes écrits dans les recueils Fortunes et Etat de veille, publiés respectivement en 1942 et 1943. Sa lutte contre le nazisme se poursuit dans ses dernières productions, comme Le Maréchal Ducono, sonnet en argot attaquant Pétain, ou Le Veilleur du Pont-au-Change. Le 22 février 1944, il est arrêté à son domicile et incarcéré à Fresnes avant d’être transféré au camp de Royallieu à Compiègne. Au mois de juin, un groupe de cent quatre vingt cinq hommes, dont Desnos, est acheminé vers le camp de Floha en Saxe. Pendant près d’un an, Desnos survit dans des conditions extrêmement dures mais continue à écrire de nombreuses lettres à Youki qui témoignent de sa résistance. En avril 1945, il est transféré au camp de Terezin, en Tchécoslovaquie, où il meurt du typhus le 8 juin 1945. Dans le discours prononcé lors de la remise des cendres du poète, Paul Éluard rend hommage au courage à la fois moral et poétique de Robert Desnos Jusqu’à la mort, Desnos a lutté. Tout au long de ses poèmes l’idée de liberté court comme un feu terrible, le mot de liberté claque comme un drapeau parmi les images les plus neuves, les plus violentes aussi. La poésie de Desnos, c’est la poésie du courage ».Bibliographie Rose Sélavy 1922-1923 Le Pélican L’Aumonyme 1923 Langage cuit 1923 Deuil pour deuil 1924 La Liberté ou l’Amour 1927 Les Ténèbres 1927 Corps et biens 1930 Sans cou 1934 Fortunes 1942 État de veille 1943 Le vin est tiré 1943 Le Veilleur du pont-au-change Le Souci 1943 L’Honneur des poètes 1943 Contrée 1944 Le Bain avec Andromède 1944 Rue de la Gaité ; Voyage en Bourgogne ; Précis de cuisine pour les jours heureux 1947, publication posthume La Complainte de Fantômas 1954, publication posthume Chantefables et chantefleurs 1970, publication posthume Destinée arbitraire 1975, publication posthume Nouvelles-Hébrides et autres textes 1978, publication posthumeCitations choisies Vous qui n’avez pas peur de la mort essayez donc un peu l’ennui. Il ne vous servira plus à rien par la suite de mourir. La Liberté ou l’Amour Nul paradis n’est permis à qui s’est rendu compte un jour de l’existence de l’infini. La Liberté ou l’Amour Un cœur c’est aussi un petit pois qui germera ridiculement, dans la destinée d’accompagner de façon anonyme la dépouille mortelle d’un canard sauvage, sur un plat d’argent, dans une sauce richement colorée. La Liberté ou l’Amour Le parfum des déesses berce la paresse des défunts. La revue Littérature – Décembre 1922 Tout sur terre est baroque. Le bateau n’est pas plus fait pour la mer que pour le ciel. Nouvelles-Hébrides et autres textes Plus grande est notre fortune – Et plus sombre est notre sort. Le Bain avec Andromède Les disciples de la lumière n’ont jamais inventé que des ténèbres peu opaques. Corps et biens La surprenante métamorphose du sommeil nous rend égaux aux dieux. Deuil pour deuil Aimable souvent est sable mouvant. Corps et biens De même qu’en 1789 la monarchie absolue fut renversée, il faut en 1925 abattre la divinité absolue. Il y a quelque chose de plus fort que Dieu. Il faut rédiger la Déclaration des droits de l’âme, il faut libérer l’esprit, non pas en le soumettant à la matière, mais en lui soumettant à jamais la matière ! La Liberté ou l’Amour→ Autres citations de Robert connexes Auteurs du XXe siècle. Histoire de la France Le XXe siècle. Courants littéraires du XXe siècle Le dadaïsme, le Surréalisme, l’Existentialisme, le Nouveau roman. Exercice Le surréalisme. Lumière sur… Littérature et engagement au XXe siècle. L’Académie française. Suggestion de livresRecherche sur le site Lœuvre représentée est un poème intitulé : « Ce cœur qui haïssait la guerre » . Robert Desnos est de nationalité française est né en 1900 à Paris puis, déporté en Tchécoslovaquie en Février 1944 où il décède du Typhus après l'arrivée des alliés à Terezin en 1945. Cette œuvre a été publiée initialement le 14 Marketplace Fiche de lecture Français Document électronique Lycée 3 pages Description Fiche sur "Ce coeur qui haïssait la guerre" de Robert Desnos pour l'oral du bac de biographie, bibliographie, contexte, problématique, développement en 2 parties et Comment R. Desnos s’engage-t-il pour la liberté grâce au symbole du cœur ? Ce document ne correspond pas exactement à ce que vous recherchez ? Commandez votre document redigé sur mesure depuis notre service Commander un document Commander un document ou bien via la recherche par mots-clés Ces documents pourraient vous intéresser Desnos: 1900-1945. Ce cœur qui haïssait la guerre. Desnos : Poète surréaliste qui est mobilisé en 1939. Refuse le défaitisme et la rafle du vel’d’hiv le conduit à entrer dans la Résistance. Etatde veille témoigne de ses activités clandestines. Poèmes écrits entre 1939 et 1945 recueillis sous le titre de Destinée arbitraire.
Cettedernière a fait la lecture d’un poème de Desnos : "Ce cœur qui haïssait la guerre", en compagnie de Renée Vaggiani, présidente de l’ANACR (Association
22 février 1944 arrestation de Robert DesnosC’était un temps déraisonnable, où il convenait d’arrêter au petit matin et d’envoyer à la mort tous ceux qui ne pensaient pas droit. Et écrivaient de Desnos était de ceux-là. Né à l’aube du siècle dans un Paris encore populaire, il ne fréquente guère que l’école de la rue. Très jeune, il décide de dédier sa vie à la poésie. Il n’a pas tout à fait 17 ans que déjà, ses vers paraissent. Benjamin Péret l’introduit auprès des surréalistes, qui l’accueillent avec l’enthousiasme qu’on devine. L’écriture sous hypnose des uns croisant avec bonheur la transcription des rêves de l’ et un peu facilement, on le décrirait comme un touche-à-tout. Et on ajouterait de génie » pour ne pas manquer à la déférence. Mais en ce temps-là, Desnos l’était vraiment. Touche-à-tout, et génial. Il s’essaie à la chanson, au jazz, écrit des vers libres, mais aussi des quatrains, et une drôle de prose qu’on pourrait qualifier de spots publicitaires et radiophoniques !Au détour des années 30, il rompt avec Breton et continue seul dans un monde dont il devine déjà les tourments à venir. Le fascisme est aux portes de l’Europe. Il le voit venir et s’engage dans la lutte avec d’autres intellectuels. Le refus du Sénat d’accorder de l’aide à la République espagnole aura raison de son pacifisme. Il faut faire barrage au nazisme, il faut défendre la patrie de l’humanisme, et de la liberté. Plus rien ne le fera déserter ce combat. Ni la défaite, ni l’armée allemande occupant Paris. L’heure est au journalisme, à présent. Il écrit dans Aujourd’hui, la publication d’Henri Jeanson, en jonglant mine de rien » avec la censure pour en retirer l'inestimable satisfaction d'emmerder Hitler ». En 42, il rejoint le réseau Agir. Tout en produisant des poèmes en argot, où il repeint Pétain en Maréchal Ducono ! Autant d’appels à l’éveil des consciences et à la résistance. Mais le réseau est infiltré. Et Desnos va être arrêté le 22 février. Partant de Compiègne, il traverse Buchenwald, Flossenburg, et enfin Terezin. Jamais il ne cesse d’écrire. Malgré la fatigue, la vermine, le typhus. Les nazis s’enfuient, abandonnant le camp et les déportés, et c’est l’Armée rouge qui libère les survivants, le 8 mai 45. Un étudiant tchèque découvre par hasard la présence de Desnos parmi les occupants d’une paillasse. Trop tard, un mois plus tard, le 8 juin, le poète meurt d’épuisement et de maladie, et son cœur cesse de battre… Ce cœur dont il disait Pourtant ce cœur haïssait la guerre, et battait au rythme des saisons,Mais un seul mot Liberté a suffi à réveiller les vieilles colères ! » Brigitte Blang Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous
- Ζեዳ ግтока
- Аրማ ζαሖи
- Зኩβիж шуኒαձոчоղ
15sept. 2013 - Ce cœur qui haïssait la guerre, Desnos, 1945. 15 sept. 2013 - Ce cœur qui haïssait la guerre, Desnos, 1945. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flèches Haut et Bas pour vous déplacer et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les utilisateurs d'un appareil tactile, explorez en appuyant ou en
robert desnos le veilleur du pontauchange » couplets de la rue saintmartin » ce cœur qui haïssait la guerre… » de » grâce à ce dossier rassemblant treize poèmes écrits par huit poètes, les proposer aux élèves un travail interdisciplinaire autour des poèmes de la résistance. ami, entendstu le vol noir des corbeaux sur la plaine? ami, entendstu le bruit sourd du pays qu'on enchaîne? ohé partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme Vu sur Vu sur Vu sur poésie de la résistance », qu'estce que c'est ? lors de la seconde guerre mondiale , et plus particulièrement pendant l'occupation de la la résistance en poésie. des poèmes pour résister. choix des poèmes. bruno doucey, écrivain. josiane grinfas, professeur de lettres. présentation cette œuvre écrite en est l'un des seuls poèmes de la résistance ayant bravé la censure, en effet, l'auteur l'a rédigé sous la forme d'une Vu sur Vu sur Vu sur le ministère de la défense a sollicité le printemps des poètes pour en faire un partenaire, à travers l'évocation de la poésie de la résistance, dans le poèmes de résistance et d'espérance couleur de colère serge reggiani. mai . j'écris ton nom jean cayrol je trahirai de je raconte ce qui a marqué mes rencontres avec pierre emmanuel parce que, justement, elles m'ont orientée vers le volet de ses écrits celui eanf Vu sur Vu sur Vu sur Vu sur Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu et les annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux, de publicité et d'analyse, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectées lors de votre utilisation de leurs services. Vous consentez à nos cookies si vous continuez à utiliser notre site vos cookies Le poète prend clairement la parole en son nom dans ce poème. La présence de l'énonciateur est visible par l'utilisation de la première personne du singulier, mais aussi par une interpellation au lecteur lorsqu'il écrit « Écoutez ». - Robert Desnos évoque son cas particulier : « ce coeur qui haïssait la guerre » est le sien. Et Plan de la fiche sur Ce cœur qui haïssait la guerre de Robert Desnos Biographie de Robert Desnos Né en 1900 à Paris, mort en Tchécoslovaquie en 1945. Poète français. Mouvement intellectuel et esthétique. Mouvement dadaïsme de dada > surréalisme. Comme Paul Eluard, s'en est écarté à cause de désaccords politiques avec André Breton. S'engage dans le journalisme, continue à écrire poèmes. Recueil célèbre Corps et biens, 1930 > inspiration spontanée > écriture automatique. Participation à émissions radio de 1930 à 1939. Actualité, menaces sur l'Europe. Engagement dans activité domestique, journalistique. Mobilisé, démobilisé. Travail dans journal "Aujourd'hui" après Vel'd'Hiv'. > s'engage dans la résistance. Recueils Chantefable, Etats de veille. Arrêté par la Gestapo. Déporté en Tchécoslovaquie en février 44. Meurt du typhus après l'arrivée des alliés à Terezin. Pendant la période de 39 à 45 > poèmes regroupés dans Destinée arbitraire > publication posthume > inspiration engagée. Robert Desnos Introduction Ce cœur qui haïssait la guerre est un poème de 1943 en vers libres qui se présente comme un constat entre les opinions pacifistes de Desnos et la réalité de l'engagement armé. Robert Desnos se montre en faveur de la résistance, et invite à la révolte contre l'Allemagne et ceux qui la servent, afin de retrouver la liberté perdue. Le texte est construit sur une double opposition passé > présent, attitude de refus de guerre > engagement personnel , appel collectif. Ce poème est construit comme une démonstration argumentée. Texte du poème Ce cœur qui haïssait la guerre Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu'il bat pour le combat et la bataille ! Ce cœur qui ne battait qu'au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit, Voilà qu'il se gonfle et qu'il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine. Et qu'il mène un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent Et qu'il n'est pas possible que ce bruit ne se répande pas dans la ville et la campagne Comme le son d'une cloche appelant à l'émeute et au combat. Écoutez, je l'entends qui me revient renvoyé par les échos. Mais non, c'est le bruit d'autres cœurs, de millions d'autres cœurs battant comme le mien à travers la France. Ils battent au même rythme pour la même besogne tous ces cœurs, Leur bruit est celui de la mer à l'assaut des falaises Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un même mot d'ordre Révolte contre Hitler et mort à ses partisans ! Pourtant ce cœur haïssait la guerre et battait au rythme des saisons, Mais un seul mot Liberté a suffi à réveiller les vieilles colères Et des millions de Francais se préparent dans l'ombre à la besogne que l'aube proche leur imposera. Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées, du jour et de la nuit. Robert Desnos - L'Honneur des poètes - 1943 Annonce des axes I. Une démonstration argumentée 1. Les connecteurs logiques 2. Le lexique 3. Les temps verbaux 4. Un poème pour convaincre II. Le constat d'une situation présente 1. La découverte 2. L'engagement 3. De l'engagement personnel au groupe, à la collectivité III. La résolution du dilemme 1. L'importance de la liberté 2. Un combat pour la vie Commentaire littéraire I. Une démonstration argumentée 1. Les connecteurs logiques Présence de nombreux connecteurs logiques articulation, surtout dans la seconde moitié du poème et dans les débuts de phrases "Mais non" vers 11 > dénégation. "Pourtant" vers 17 > objection. "Mais" vers 18 > objection. "Et" vers 19 > adjonction, valeur consécutive. "Car" vers 21 > explication. > > Démonstration qui procède par étapes successives. Compréhension s'éclaire avec le système lexical du texte. Jeux des temps. 2. Le lexique Affirmation de son refus de faire la guerre > reprise du verbe "haïr" vers 1, 17, 21. Idée confirmée par exemple "battre". Tournure restrictive vers 3 > sens particulier de la relation avec la vie bat avec manifestations de la nature "au rythme des marées, à celui des saisons" => vie. Rapprochement entre battre et combattre attire l'attention sur évolution de la situation. Mise en relief par jeux des temps et termes exprimant le constat. Allitération en [ba] "qu'il bat pour le combat et la bataille !" qui mime le batttement d'un cœur. 3. Les temps verbaux Temps verbaux visibles par le même verbe. Ex verbe "battre", à l'imparfait, au présent. - Présent ensemble des constats au présent "voilà qu'il se gonfle". Tous ces verbes font référence à la guerre et au combat > engagement. - Imparfait sens différent vers 3, 17, 21 ; au sens de ponctuer la vie. S'intègre à ensemble des termes en rapport avec la nature, la paix, la vie. > > Met en relief deux situations antagonistes participation au combat / Refus de la guerre ; difficilement conciliables. Le cœur est la métonymie de la situation du poète. Affirmation de l'idéologie pacifiste > réalité de l'engagement. Texte pose une problématique conciliation de deux éléments antagonistes > > > trouver une justification. 4. Un poème pour convaincre Le poème comporte de nombreuses marques d’oralité, comme des adresses au lecteur, des points d’exclamation => apparence d’une plaidoirie orale, d'un discours à un public qu'il faudrait convaincre. II. Le constat d'une situation présente Présent affirmation expression de la découverte. 1. La découverte Plusieurs éléments dans le texte - Tonalité exclamative au premier vers - Emploi récurrent de "voilà que" vers 2, 5 - Succession de constats "et que" ; anaphore mise en relief. - "écoutez" vers 10, "l'", "son de cloche" comparaison avec cœur. -> invitation à partager la perception du poète. - Marque étape. - Souligne passage progressif du constat à l'appel. 2. L'engagement Réalité participation à la guerre. Affirmation dans champs lexicaux du combat "combat", "bataille" vers 1, "émeute" vers 9, "révolte", "mort", vers 16. > notions de guerre, relayées par d'autres termes de manière connotée "salpêtre" vers 6, métaphore vers 14 "mer à l'assaut des falaises". * engagement dans sa réalité * poète veut entraîner tout un groupe ce cœur > ces cœurs. 3. De l'engagement personnel au groupe, à la collectivité Volonté exprimée ce cœur > ces cœurs > millions d'autres cœurs. > > Amplification, multiplication présentée étape par étape comme le résultat de l'engagement personnel répercuté de manière sonore. Champ lexical du bruit très présent battement de cœur, siffle, son de cloche, écho, appel, mot d'ordre... > évoque poétiquement le passage. Progression par la disposition des phrases. Succession de "que" > scande la montée de la révolte. Aboutissement "millions de Français" vers 21. Engagement en contradiction avec déclaration initiale > paradoxe reposant sur deux attitudes autour du combat. Poète essaie de justifier ce paradoxe > résolution contradictoire. III. La résolution du dilemme Vers 17 "Pourtant" objection. Phrase relance l'opposition exprimée dans les premières lignes du poème. vers 18 éléments de la résolution du paradoxe. 1. L'importance de la liberté Elan vers action justifié par la recherche de liberté. Mot mis en relief par "un seul mot", par majuscules. > mot rassembleur détermine le comportement. Associé à "vieilles colères" > minimise l'engagement collectif pour insister sur la complicité entre les gens. Côté familial, accent sur fraternité. "Besogne" > euphémisme. Ramène engagement à travail, tâche qu'il faut accomplir pour la sauvegarde du groupe, au nom de la liberté. 2. Un combat pour la vie Evocation rythme des saisons, des marées... Battements de cœurs associés au rythme de la vie naturelle. En se battant pour la liberté, se battent pour vie en général. Liberté préservera rythmes naturels, fondamentaux. Fin du poème apporte clé du dilemme, dépassé et expliqué. Pluriel poète rassembleur, porte-parole, justifie le combat. Conclusion Dans Ce cœur qui haïssait la guerre, Desnos appel à la résistance. Le poème témoigne un engagement d'hommes dont la vocation n'est pas la guerre. Il témoigne le déchirement intérieur du poète partagé entre deux attitudes, de leurs résolutions. C'est un exposé argumenté et poétique. L'argumentation repose sur défense des valeurs fondamentales vie / liberté. Pour Desnos, le combat pour la liberté surpasse l'idéologie pacifiste. Cecœur qui haïssait la guerre par Robert DESNOS. Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu’il bat pour le combat et la bataille ! Ce cœur qui ne battait qu’au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du Ce cœur qui haïssait la guerre… Recueil "Ce cœur qui haïssait la guerre" Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu’il bat pour le combat et la bataille ! Ce cœur qui ne battait qu’au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit, Voilà qu’il se gonfle et qu’il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine. Et qu’il mène un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent Et qu’il n’est pas possible que ce bruit ne se répande pas dans la ville et la campagne Comme le son d’une cloche appelant à l’émeute et au combat. Écoutez, je l’entends qui me revient renvoyé par les échos. Mais non, c’est le bruit d’autres cœurs, de millions d’autres cœurs battant comme le mien à travers la France. Ils battent au même rythme pour la même besogne tous ces cœurs, Leur bruit est celui de la mer à l’assaut des falaises Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un même mot d’ordre Révolte contre Hitler et mort à ses partisans ! Pourtant ce cœur haïssait la guerre et battait au rythme des saisons, Mais un seul mot Liberté a suffi à réveiller les vieilles colères Et des millions de Français se préparent dans l’ombre à la besogne que l’aube proche leur imposera. Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées, du jour et de la nuit. Poème préféré des membres